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Le blog de Théophile Kouamouo
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10 avril 2007

Gouvernement Soro I : un immobilisme pré-électoral

Que penser du gouvernement Soro I ? Beaucoup de choses seront écrites au sujet de l'attelage gouvernemental qui doit conduire la Côte d'Ivoire à la paix par les élections. Mais l'on peut oser quelques remarques générales. Premièrement, le grand chamboulement annoncé n'a pas eu lieu. Là où beaucoup attendaient une rupture totale avec l'esprit de Linas-Marcoussis, l'on sent confusément que le passé continue d'habiter le présent. La "dictature des partis politiques" continue de prévaloir. Sur les huit ministres de l'équipe Banny écartés dans la nouvelle équipe, sept sont issus de la "société civile" (avec toute l'hypocrisie que recèle ce terme), et le seul qui provient d'un parti politique, Joël N'Guessan du MFA, est en rupture de ban avec sa hiérarchie.

conseilLa future élection présidentielle est dans l'esprit des principaux candidats à la magistrature suprême. Pour Gbagbo, il n'était pas question de fragiliser les ministres qui sont également, pour beaucoup, directeurs départementaux de campagne (DDC) en faisant la promotion de jeunes loups aux dents longues qui viendraient leur contester la suprématie locales dans leurs fiefs respectifs. Par ailleurs, les nouveaux entrants ont été choisis sur des critères relevant strictement de la géopolitique électorale. Gilbert Bleu Lainé, ancien député-maire PDCI, ex-baron guéiste, est revenu d'Inde, où il était ambassadeur. Pour être ministre de l'Education nationale, certes. Mais surtout pour percer profondément le pays yacouba, l'arracher à l'UDPCI tendance Mabri Toikeusse et le ramener dans la République. Le très peu connu Augustin Kouadio Komoé, inspecteur d'Etat, vient au ministère de la Culture. Mais son rôle est visiblement d'être un "missile anti-Adjoumani" dans le département de Tanda. Gbagbo veut renforcer sa présence dans le Nord-Est, qui est une terre de conquête fertile pour lui.

Quant à Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, ils n'ont pas voulu régler des comptes internes à leur parti. Ils n'ont pas, comme certains l'imaginaient, puni les "sous-marins vert-bleu" favorables au tandem Gbagbo-Soro pour l'un, et les "bannyistes" pour l'autre. Acculés, marginalisés par la nouvelle formule de règlement de la crise, les "meilleurs vieux" de l'houphouétisme avaient pour préoccupation principale de maintenir l'existant, même s'ils ne peuvent ignorer que Gbagbo, qui contrôle plus de ministères qu'eux deux réunis (y compris la Défense et l'Intérieur), et va de victoire en victoire au point de vue diplomatique, a plusieurs longueurs d'avance sur eux.

Le premier (et dernier ?) gouvernement Soro reste un gouvernement de sortie de crise, avec tout ce que cela comporte de compromis et de neutralisations réciproques. Le renouvellement du suffrage universel n'est pas encore venu pour balayer les impostures et les contraintes immorales nées d'une configuration qui ne peut disparaître qu'à l'occasion d'une victoire militaire ou d'un triomphe électoral. L'esprit est permis, mais l'âge d'or de la Côte d'Ivoire n'est pas encore arrivé.

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Commentaires
D
QUELLE PREUVE SORO DOIT-IL ENCORE DONNER DE SA SINCERITE ?<br /> <br /> <br /> <br /> Cher Kouamouo,<br /> Chers Bien-aimés Frères et Sœurs Ivoiriens et Africains,<br /> <br /> <br /> Mes mails « UN DISCOURS DE GRANDEUR, D’HUMILITE ET DE RAISON » ou "SORO TIRE SON EPINGLE DU JEU", parlant de l’adresse du Premier Ministre SORO Guillaume à la Nation, le Vendredi 13 Avril 2007, et « POURQUOI IL FAUT ACCEPTER LE PARDON DE SORO SANS RESERVE » ont suscité des débats, et des débats quelquefois houleux, sur nos différents forums (Anciens de l’INSET-YAKRO (forum élargi), Le Blog de Théophile Kouamouo, Saoti, dans une moindre mesure) et m’ont valu des apostrophes, des remarques à rebrousse-poil et des critiques acerbes, parce que dans mon entendement, il fallait s’inscrire dans la nouvelle dynamique de paix, sans calcul et sans reticence, en faisant confiance au Premier Ministre SORO et au Président GBAGBO, en donnant une chance à la restauration de la fraternité entre les Ivoiriens, et partant, à la paix en Côte d’Ivoire.<br /> <br /> Mais au finish, à moins d’assister à la plus grande escroquerie morale et à la pire arnaque politique de cette fin de demi-siècle d’indépendance de la Côte d’Ivoire, les faits sont en train de me donner raison sur l’impérieuse nécessité d’accepter le pardon de SORO et de ne pas attendre une quelconque autre forme de « réparation » avant d’aller à la paix, étant convaincu que les choses se mettraient en place, d’elles-mêmes, sur la base de la confiance (réciproque) retrouvée.<br /> <br /> Que faut-il d’autre pour nous convaincre de la sincérité du repentir de SORO, de sa volonté d’aller à la paix, de sa détermination à rendre irréversible le processus, de sa sincérité tout court ?<br /> <br /> Le Lundi 07 Mai 2007, au Palais Présidentiel, à Abidjan, à la faveur des retrouvailles entre militaires, ennemis d’hier (FDS et FN), coup de maître réussi par le Président GBAGBO dans sa volonté de les rencontrer tous ensemble, nous avons entendu des choses fort édifiantes.<br /> En l’occurrence, le Premier Ministre SORO Guillaume a carrément crevé l’écran : « Nous qui avons, a-t-il dit (avec son cœur, sans prendre aucun papier), géré cette situation intenable, difficile (de guerre), nous ne sommes plus prêts à mettre nos militaires face à face pour qu’ils s’entre-tuent ! » (Tonnerre d’applaudissements des ex-belligérants et combattants, visiblement satisfaits et en totale osmose avec le Primus).<br /> <br /> Et le Premier Ministre de continuer : « Toute balle qui sort d’un pistolet tiré, c’est plus de veuves, plus de veufs, plus de mutilés et plus d’orphelins. Nous allons faire la paix pour ce pays. Je suis là pour dire notre engagement et notre détermination à faire la paix jusqu’au bout et nous n’allons pas reculer. Je voudrais inviter les hommes politiques, dont certains n’ont jamais entendu le bruit d’un pistolet et qui croient que la guerre est quelque chose de facile, s’est-il offusqué, à s’inscrire dans la logique de la paix parce qu’il n’y a plus d’autres solutions ».<br /> <br /> Il n’écarte pas même pour lui l’éventualité d’y perdre la vie : « La construction de la paix est une chose difficile. Dans la recherche de cette paix, on peut prendre des coups, subir des contrecoups. On peut même mourir. »<br /> Il a donc une entière conscience des périls auxquels il s’expose, personnellement, de la part de ses ex-parrains et de tous ceux qui tirent profit de la guerre, de tous ceux qui refusent la paix en Côte d’Ivoire (et qui demandent déjà à SARKOZY de reprendre en main le dossier ivoirien. SARKOZY gagnerait plutôt à réfléchir mûrement et sereinement sur le sens profond de ces nouvelles émeutes de banlieues qui éclatent tout juste après son élection : Plus d’un millier de véhicules incendiés, des centaines d’arrestations. Son mandat n’a même pas encore commencé ; ça promet!).<br /> « Et cela, on ne le fait pas pour de l’argent », assène t-il à ses détracteurs qui, pris à contre-pied par la décrispation générale observée dans le pays à la faveur du Dialogue direct, subodorent un « deal » entre le Président GBAGBO et lui (et crient à la traîtrise), avant de couper court : « Si c’est cela le prix à payer pour la paix, j’accepte ces attaques ».<br /> Et c’est presqu’avec délectation qu’il leur porte le coup de grâce, en clamant, inflexible : « Nous sommes déterminés à mener cette nouvelle guerre, la guerre de la paix ! ».<br /> <br /> Oui, je crois que SORO Guillaume est sincère et constant dans sa volonté d’offrir la paix à son pays. Plutôt que de le canarder de toutes parts (même s’il le mérite amplement et infiniment), intercédons (prions) pour lui et pour le Président GBAGBO pour que ce dialogue qu’ils ont initié ne connaisse pas d’échec. Le cas échéant, ce sera la catastrophe. Une catastrophe épouvantable !<br /> <br /> A Tunis, lors de sa mission au siège provisoirement délocalisé de la BAD (une autre authentique histoire de fous), en fin de semaine passée (le Vendredi 04 Mai 2007), il a fait une autre sortie remarquable en indiquant que « le problème n’est pas d’avoir fait la guerre. De grands pays ont fait la guerre et sont parvenus, malgré tout, à se développer. La question est de savoir quelles leçons on a tirées de la guerre ? ». « Pour ma part, je réaffirme ma volonté et ma détermination à ramener la paix dans mon pays », a-t-il dit, en substance.<br /> <br /> Quand, à côté de cela, le Président de la République lui laisse (pour la deuxième fois consécutive) la présidence du Conseil des Ministres, à son absence (fait unique sous la Refondation), et qu’on enregistre la présence massive des FN, à Abidjan, à la Présidence, transportés depuis Bouaké par un aéronef mis à leur disposition par le Président GBAGBO et à Abidjan dans des engins FDS, escortés par les FDS sans dispositions particulières, et que ces FN sont mêlés à leurs frères d’armes FDS, au Palais, sans aucun protocole, <br /> Si ce n’est pas le chemin de la paix que nous avons emprunté, alors je me demande bien ce que c’est.<br /> <br /> Que DIEU garde et bénisse la Côte d’Ivoire !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> DINDE Fernand <br /> dindefernand@yahoo.fr
I
seuls qu elques naifs croient que soro a monté cette rebellion à coup de milliards. pour beaucoup d'ivoiriens parmi lesquels je me trouvent, le poste de soro tient à une et une seule chose: c'est lui qui aurait armé ses soldats c'est lui seul qui peut leur retirer ses armes! de grâce épargnez nous alors les discours laudateurs! observons le! Mais au vu de l'agitation de la confrérie des ex (premier ministre ou président)...
L
Salut,<br /> La constitution ivoirienne fait sienne la protection des droits civils et politiques des citoyens. Vous êtes donc libres d'être l'apologiste de celui que votre conscience choisit.<br /> <br /> Mais de grâce, évitez-nous les propos du genre "accepté par les ivoiriens". Avez-vous réalisé un sondage depuis ce discours? Combien de personnes avez-vous interrogé? Sur quelle base scientifique avez-vous dressé votre questionnaire?<br /> <br /> Vous parlez, en outre de "brillant jeune homme". En quoi l'actuuel premier ministre brille-t-il? Avoir pillé 17 milliards dans les agences BCEAO cassées? Avoir endeuillé tout un pays pendant 5 ans? Avoir passé une dizaine d'années à la fac pour s'en sortir avec un simple DEUG?<br /> <br /> Qu'il y a-t-il, dans ce bilan, de réquiquant et de réluisant pour le moral?
D
Cher Kouamouo,<br /> Chers Bien-aimés Frères et Sœurs Ivoiriens et Africains,<br /> <br /> <br /> La joie que nous avons tous éprouvée pour la Côte d’Ivoire, après le discours du Premier Ministre Guillaume SORO que j’ai qualifié de discours de grandeur, d’humilité et de raison, a paru être, à certains Ivoiriens et analystes politiques, de la béatitude et de l'euphorie.<br /> <br /> Comprenant entièrement leurs réserves et, peut-être, ceux de quelques-uns d’entre vous, j’aimerais relever le fait que ce qui s’est passé le Vendredi 13 Avril 2007, au soir, vaut bien mieux que rien du tout.<br /> <br /> En effet, SORO Guillaume, en tant que Premier Ministre de la Côte d’Ivoire, a demandé pardon aux Ivoiriens. A tous, et au nom de tous. Il ne faut pas faire la fine bouche ! C’est déjà ça de gagné ! Au-delà de la forme et de la formule utilisée.<br /> Qui pouvait présager, à l’heure qu’il est, une quelconque embellie dans le processus de recherche de la paix pour notre pays ?<br /> <br /> SORO, il ne faut pas l’oublier, a été Secrétaire Général de la FESCI et a été nourri au lait du socialisme, voire même du communisme. C’était un lutteur des classes et du bas peuple. Et aussi (ce n’est pas la moindre des surprises) un chrétien évangélique, membre de l’Eglise des Assemblées de DIEU de Cocody-Sainte Marie, avant de renier sa foi.<br /> <br /> Si, visité par une opportune lucidité et par quelque remord pour avoir servi l’oppresseur plutôt que les opprimés qu’il croyait, peut-être de bonne foi, défendre et que, gagné par une profonde lassitude (il est après tout jeune et un être humain), il effectue un revirement tout compte fait périlleux qu’il n’était pas obligé d’entreprendre, et décide de revisiter ses premières amours idéologiques et spirituelles (je l’espère), faut-il nous en offusquer ? Non !<br /> Les Ivoiriens veulent vraiment la paix. Les larmes de joie du Président GBAGBO et des ex-rebelles, le 16 Avril 2007 (Conférer le quotidien LE TEMPS, Edition du 17 Avril 2007), au démantèlement des Check points de Tiébissou consacrant la réunification de la Côte d’Ivoire et la joie délirante, carnavalesque, des populations accourues, en sont la preuve.<br /> <br /> Quelqu’un qui se repent ne mérite t-il pas d’être accueilli avec amour, à l’image du Fils prodigue dans les Evangiles, et encouragé, au-delà de toutes nos convictions et de toutes nos rigidités politiques ? N’avons-nous pas fait pire à DIEU et ne sommes-nous pas, malgré tout, pardonnés ?<br /> Faisons confiance au Premier Ministre Guillaume SORO, sur la base de sa propre parole, jusqu’à ce qu’il nous prouve que nous avons eu tort d’espérer en lui. <br /> Mais ne vouons pas à la gadoue cette aubaine, cette chance inouïe que nous avons, aujourd’hui, de retrouver une Côte d’Ivoire réunifiée et réconciliée, en faisant de la fixation de mauvais aloi.<br /> En cinq ans, personne avant lui n’a suscité une telle espérance chez les Ivoiriens, du côté des adversaires de la République. Alors , faisons à notre tour preuve de grandeur et de foi. Mais pas de naïveté. Car il est clair que la véritable ennemie de la Côte d’Ivoire, identifiée et connue de tous, n’a pas encore revu ses desseins à la baisse, malgré les apparences. Qui sont immanquablement trompeuses. Se faisant, nous l’attendons de pied ferme. <br /> Pour l’heure, faisons et savourons la paix entre Ivoiriens.<br /> <br /> SORO Guillaume a-t-il raison de demander pardon aux Ivoiriens en tant que Premier Ministre et non en tant que Chef de la Rébellion ? Je dis, oui.<br /> En tant que Premier Ministre, il représente l’Etat de Côte d’Ivoire et tous les Ivoiriens, à la fois. Son pardon et donc multidirectionnel et non-exclusif.<br /> <br /> Le contraire, en revanche, aurait désigné un seul camp comme coupable et aurait, au demeurant, causé de nouvelles frustrations sources de nouvelles rigidités. D’où la formule très diplomatique utilisée. Qu’à cela ne tienne. Nous l’excusons (cette formule), au nom de la paix.<br /> SORO et ses compagnons sont allés très loin dans la crise. Ils le savent. Il ne pouvait pas les brader trop facilement (comprenons-le), en son seul nom.<br /> <br /> J’étais l’un des partisans les plus tranchés de la deuxième option, mais le pardon selon DIEU et selon l’amour (qui lui-même excuse tout et supporte tout, 1 Corinthiens 13 : 7) est réciproque.<br /> L’amour est l’instrument suprême de désarmement. C’est par l’amour (Jean 3 : 16) que DIEU nous a conquis, nous qui étions, autrefois, étrangers à sa vie et en inimitié contre lui.<br /> Si, comme certains pécheurs se sont montrés indignes de l’amour de DIEU, SORO Guillaume se montrait indigne de notre amour, alors nous aviserons.<br /> Pour l’heure, donnons une chance à la paix, donnons notre amour. Cela n’est pas se renier, loin s’en faut.<br /> <br /> Que DIEU garde et bénisse la Côte d’Ivoire !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dindé Fernand <br /> dindefernand@yahoo.fr
D
Cher Kouamouo,<br /> Chers Bien-aimés Frères et Sœurs Ivoiriens et Africains,<br /> <br /> Le Vendredi 13 Avril 2007 au soir, pendant un peu plus d'une vingtaine de minutes, nous avons écouté, à la fois émus, heureux, admiratifs et fiers de la Côte d'Ivoire, le discours programme du Premier Ministre Guillaume SORO qui, il faut l'avouer, avec le Président GBAGBO, nous mène à un tel rythme vers la paix (annoncée et signée par eux à Ouagadougou, le 04 Mars 2007 dernier), qu'ils nous en donnent le tournis, tant les signaux que les deux ex-protagonistes nous envoient sont forts et parlants: <br /> - Nomination du chef de la Rébellion à la Primature ,<br /> - Formation d'un gouvernement de transition consensuel, dans un esprit dépourvu de toute rivalité (le contraire n'aurait pas permis au Président GBAGBO d'obtenir plus de 70% des ministères de souveraineté), <br /> - Mise en place du Centre de Commandement Intégré (CCI) par les FDS et les FN,<br /> - Suppression de la Zone de confiance,<br /> - Ordonnance du Président de la République portant amnistie des infractions et faits ayant porté atteinte à la sûreté de l'Etat et à la défense nationale, pour mettre en confiance nos frères qui ont pris les armes, <br /> - Et aujourd'hui, le discours plein de maturité, d'humilité et de responsabilité du Premier Ministre Guillaume SORO. <br /> <br /> Toutes choses qui nous ont tous quelque peu pris à contre-pied, y compris la Communauté Internationale , tout simplement mise à la touche.<br /> <br /> Ce discours est un discours de grandeur. Qui grandit et réhabilite son auteur dans le cœur de tous les Ivoiriens. Un discours qui m'a personnellement ému (pour ce brillant jeune homme, mon frère ivoirien, que des mains obscures ont failli perdre) quand il a demandé pardon aux Ivoiriens. Pour tous, et au nom de tous.<br /> Je lui souhaite un bon retour dans la République. "Akwaba, Bienvenue, Monsieur le Premier Ministre! Heureux de vous voir de retour. Nous vous attendions."<br /> Les Ivoiriens ont une propension légendaire et quasi congénitale au pardon, à la fraternité et à la magnanimité. Ils ne se feront pas davantage prier pour pardonner.<br /> Personnellement, j'éprouve beaucoup de compassion pour le Premier Ministre Guillaume SORO, depuis son adresse à la nation. <br /> Il vient, par ce repentir, de tirer son épingle du jeu. Je prie vraiment que DIEU l'aide dans la mise en œuvre des différents chantiers qu'il a annoncés dans son discours programme, dont notamment: L'identification, la réunification du pays par l'intégration des deux armées ex-belligérantes et les élections. Des élections justes, transparentes et ouvertes à tous, comme il l'a dit, lui-même. Nous devons, désormais, ne laisser aucune tierce personne rompre la cohésion et le dialogue, restaurés, entre nous Ivoiriens.<br /> <br /> "La paix ne peut se réaliser contre un camp, fut-il jugé minoritaire", "La raison nous commande la paix", "Sortons des logiques d'affrontement", "Je vous invite tous à arrêter les invectives, les rigidités et le radicalisme", "Nous nous sommes mesurés, injuriés, battus, tués sans résultat. Changeons de cap!", "Notre amour commun de la patrie nous a permis de nous retrouver. Nous voici à présent tous réunis autour de la mère patrie. Entourons-la de nos soins jaloux". Telles sont les paroles fortes que je retiens de ce brillant speech, qui redonne espoir à tout un pays, à toute la Côte d'Ivoire.<br /> <br /> Le fait même que le Premier Ministre Guillaume SORO, dans l'exercice de sa nouvelle fonction, réside désormais à Abidjan, est à lui tout seul, la preuve qu'un pas important vient d'être franchi, que le pays est réunifié, qu'il n'y a plus de Rébellion et que les Ivoiriens ont gagné, ensemble et par eux-mêmes, la paix. Reste maintenant à l'entretenir et à la barricader de notre amour et de notre confiance réciproques, contre tous les oiseaux de mauvaise augure de tout poil et de tout acabit, qui ne manquent malheureusement pas, en ces temps qui courent.<br /> <br /> La tendance actuelle qui est à l'espoir nous autorise à rêver. Alors, poussons le rêve plus loin. Rêvons que tous les protagonistes de la crise ivoirienne (officiels et officieux) s'inscrivent honnêtement dans cette dynamique nouvelle de paix qu'un seul mois de concertation franche et de dialogue ivoiro-ivoirien a réussi à enclencher, là où 4 années d'illogisme et de tergiversations internationales nous ont fait tourner en rond et en bourrique.<br /> <br /> Gageons que la paix est vraiment revenue, sinon à portée de main, entre les Ivoiriens, qui doivent désormais s'appliquer à repositionner leur pays, par le travail et le Droit, dans le concert des nations.<br /> <br /> Que DIEU garde et bénisse la Côte d'Ivoire!<br /> <br /> Dindé Fernand <br /> dindefernand@yahoo.fr<br /> <br /> PS: Mais cette relative satisfaction ne peut tenir lieu de blanc-seing politique! SORO doit aller au delà du discours.
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