C'est bien vue oscar. Je ne suis pas le seul à avoir cette lecture du comportement de nos "chef d'état" que le président LG appelerait des gouverneurs. Il ne faut pas tomber dans l'afro-péssimisme, qu'on le veuille ou non cette génération de gouverneurs passera. La circulation de l'information nous permet de savoir comment de personnes comme Sassou Nguesso sont imposés au congolais, comment Lissouba à été ejecté, comment l'on essais de diaboliser Mugabé, Gbagbo ... Je dirais même que c'est de bonne guerre il defendent leurs intérêts, à nous Africains d'avoir la bonne lecture de la donne et de faire des choix cohérents avec nos objectifs de dévéloppement... L'attitude de notre frère Théo le montre bien losqu'il a qui "Le Monde" du mensonge pour mieux nous informés et formés. Je sais qu'un autre africain d'une autre époque n'aurait pas osé. Ne soyons pas péssimistes, notre marge de progression est très grande vue la position de nos économies, nous ne pouvons que remonter avec de jeunes africains de la trempe de THEO, à condition que nous ne bradions pas nos ressources...<br /> Salut à tous les villageois!

L'écrivain Patrice Nganang a évoqué de façon exhaustive les tares qui minent notre continent même si concernant le président Mugabé et la crise économique que vit son pays,il est passé un peu à côté du sujet parce qu'ayant perdu de vue que tout cela est mis en oeuvre pour punir un président qui a eu l'outrecuidance d'exproprier des fermiers blancs.<br /> Pour ma part,je retiens que les causes de notre retard sont à la fois endogènes et exogènes.<br /> Au plan interne,le retard de l'Afrique est imputable aujourd'hui comme hier,à certains de ses fils qui s'illustrent par un manque flagrant d'ambition pour leurs pays respectifs.<br /> Au plan externe,force est de reconnaître que les indépendances acquises par nos états à la fin de la 2°guerre mondiale ne visaient pas,selon nos ex-puissances coloniales,le volet économique tant leurs volontés de disposer de nos matières étaient et demeurent insatiables.<br /> De notre accession à l'indépendance à ce jour,tous les dirigeants africains qui ont eu des velléités d'indépendance ont tous été combattus de différentes manières (assassinat politique,rébellions armées,mise au ban de la communauté internationale,tripatouillage des élections pour les éjecter de leur poste,etc...etc).<br /> La résistance à l'oppression n'étant pas la chose la plus partagée,la plupart de nos dirigeants,pour protéger leur carrière et préserver leurs intérêts et de de leur clan,se sont résolus à défendre,en priorité,les intérêts des puissances étrangères,ce qui a eu pour conséquence,leur longévité au pouvoir.C'est cette voie de la facilité qu'ont refusé,hier,les N'krumah,Sékou Touré,Sankara plus d'autres que j'oublie certainement et aujourd'hui les présidents Laurent Gbagbo et Rober Mugabé.<br /> Le tableau de nos 50ans d'indépendance est certes sombre mais nous devons pas désespérer pour autant,il nous faut mener avec plus de détermination le combat pour l'obtention de notre indépendance économique.Des facteurs favorables à l'aboutissement de cette lutte existent,ils ont pêle-mêle pour noms:mondialisation,diversification des partenaires économiques,rigueur et intégrité dans la gestion des biens publics,formation des cadres,adoption et mise en oeuvre des politiques de développement cohérentes,démocratie.<br /> Nous ne devons pas désespérer de notre continent!...

Le coup de gueule de p. N. vient certainement du coeur, ce que je respecte, d'autant plus que je le crois sincère. L’homme en a eu d’autres, mieux inspirés ceux-là. Pour en venir aux faits, il faut commencer par dire que l’auteur a enfoncé des portes ouvertes, car ce qu’il dit est un remake des récriminations qu’on entend et lit tout le temps dans les médias encensés par les occidentaux. <br /> <br /> Au fond, p. N. omet de rappeler que l’état actuel de l’économie du Zimbabwe est la conséquence de plusieurs facteurs conjugués, dont un qui n’est pas des moindres : un embargo injuste. <br /> <br /> S’agissant de Tsvangirai, il faut replacer les choses dans leur contexte. L’agression policière dont il a été l’une des victimes a fait suite aux tentatives d’immoler des éléments des forces de la Police nationale. Tentatives dont M. Tsvangirai porte une responsabilité directe, lui qui ne rechigne pas à provoquer des actions violentes et criminelles, assuré qu’il est du soutien sans faille de la ‘‘communauté internationale’’. Qui montrera donc le visage déformé des suites d’atroces brûlures de la jeune Policier Constable Vusani Moyo ? <br /> Qui se plaindra du sort réservé par les supporters de Tsvangirai à une autre Policier au visage brûlé et aux bras cassés : Pretty Rushwaya ? <br /> Sans avoir cassé les bras ou torturé un ennemi, sans avoir brûlé un ennemi, Eugène Djué et Blé Goudé ont été sanctionnés par l’Onu !<br /> <br /> Il me semble donc que p. N. aurait mieux fait de critiquer le manque de sang froid de la Police zimbabwéenne dans ce cas. La vengeance n’est pas la légitime défense et cela vaut aussi pour la Police. Les forces de l’ordre devraient savoir ce qui est du ressort de la justice étatique. <br /> <br /> Ceci étant, Tsvangirai n’en était pas à son premier essai, lui qui tripatouille les textes de son parti afin de garder ses proches, tel Lovemore Madhuku, aux postes stratégiques. <br /> Une Député de son parti, Trudy Stevenson, a été battue à sang avec des machettes, en 2006, parce qu’elle était jugée peu ou prou infidèle à la ligne tracée dans le parti par Tsvangirai. Qu’a-t-il entrepris depuis pour que de tels actes ne se reproduisent plus ? <br /> <br /> Sous la férule du Pr Arthur MUTAMBARA et du Pr Welshman NCUBE, des leaders du Mdc ont créé un Mdc-bis en 2005, raflant au passage, une bonne partie de ce que Tsvangirai comptait d’universitaires et d’intellectuels. <br /> Vous avez aimé la répression sanglante de la révolte du Matabeleland par un Mugabe alors chouchouté par le Commonwealth ? Tsvangirai, à ce qu’il montre, vous fera mourir d’extase à l’occasion. Raison pour laquelle des cadres Ndebele échaudés fuient de plus en plus la marginalisation dans la tendance du Mdc qu’il dirige. <br /> <br /> Certes, l’alternance politique doit être imposée aux chefs d’Etats africains. Toutefois, p.N. fait un raccourci simpliste quand il parle de la présidence à vie voulue par Nkrumah. Nyerere était aussi Président à vie dans les faits. Pourtant, il a quitté pacifiquement le pouvoir, comme Kaunda. Si solder le bilan des illustres politiques d’Afrique est nécessaire, il faudrait essayer de ne pas le faire à la sauvette. <br /> Ailleurs, il y a des icônes qu’on n’égratigne pas impunément. En Afrique, tout est permis sur tout et on voudrait être pris au sérieux ! <br /> <br /> Bon, je vais maintenant au bar "Entrez OK et sortez KO" (lol).