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Le blog de Théophile Kouamouo
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29 mai 2007

Leadership et «followership»

Un illustre aîné qui nous fait l’amitié de partager ses réflexions sur la marche de l’Afrique nous revient de la lointaine Asie avec un anglicisme curieux aux lèvres : «followership». Le mot qualifie la capacité d’un groupe à suivre efficacement ceux qui sont reconnus comme leaders, dès lors qu’ils indiquent une voie collective.

Le «followership» apparaît donc comme l’indispensable complément du «leadership». Que vaut un leader aux capacités éprouvées si sa base ne le comprend pas, le rejette, le conteste à tout propos et hors de propos ?

muraille_de_chineLes Chinois, nous explique l’illustre aîné, attribuent leur réussite de ces dernières années à la force de l’Etat (un bon leadership) mais surtout à ce qu’ils appellent un bon «followership». En Chine, dès qu’une grande orientation stratégique est prise par les décideurs, toutes les énergies nationales convergent et rendent le challenge plus facile à réaliser, expliquent les citoyens de l’Empire du Milieu, fiers de leur «success story». Bien entendu, les mauvaises langues ont bien le droit d’attribuer le bon «followership» chinois à la rude férule d’un Parti communiste qui se situe aux antipodes de la démocratie.

Ceci dit, un constat demeure : du parti unique et des régime des «sauveurs de la Nation» à l’ère du pluralisme politique, la question du mauvais «followership» est une constante têtue. Sous la contrainte, nous faisons semblant de suivre, usant de maints subterfuges pour subvertir les décisions des «en haut de en haut». Sous le régime libéral, nous faisons ce que nous voulons, et au sein de l’élite, ceux qui veulent être califes à la place du calife pullulent, souvent en dépit de leurs potentialités et du bon sens.

Pourquoi ? Nous devons nous interroger de toute urgence. Je suis persuadé que notre libération collective viendra, entre autres, de notre capacité à mener chacun notre psychanalyse personnelle et de notre aptitude à poser les diagnostics nous permettant de dépasser nos névroses collectives.

lumumbaNotre piètre «followership» réside peut-être tout simplement dans le faible «leadership» de nos… leaders. Mais peut-on dire avec certitude que nous avons suivi nos dirigeants les plus éclairés ? Ruben Um Nyobé, Patrice Lumumba, Thomas Sankara et les autres icônes de notre Panthéon n’ont-ils été réhabilités aux yeux de tous après leur trépas ? Ont-ils été mieux traités par leurs contemporains que les vulgaires sergents de la Coloniale qui ont souvent dirigé nos pays par le glaive et la terreur ? Le charisme de nos grands hommes du passé a-t-il fait disparaître les tendances scissipares de nos sociétés ? On peut bien entendu arguer du fort soutien dont a bénéficié l’ANC de Nelson Mandela - malgré les salves tribales de l’Inkhata. On peut se souvenir que des milliers d’Ivoiriens ont risqué leur vie parce qu’ils refusaient que l’ancien colonisateur renverse le président qu’ils s’étaient librement donnés. Mais les contre-exemples sont là, et nous interpellent.

Peut-être que nos foules savent pas faire foule précisément parce qu’elles ne sont pas «en réseau», parce qu’elles sont incapables de se concevoir autrement que comme une poussière de petits groupes antagonistes, parce qu’on leur a savamment inculqué le virus de la division. «Les pouvoirs franco-africains organisent (…) le vide, le silence morose, le côtoiement des individus, des groupes, des catégories, des ethnies, jamais leur dialogue et leur interpénétration, en un mot l’obscurantisme...», dénonçait Mongo Beti dans sa revue Peuples noirs, peuples africains.

Peut-être que nous nous refusons à adhérer au discours public et au projet collectif parce que nous sommes taraudés par un afropessimisme têtu, encore plus féroce que celui des Occidentaux. Si tel est le cas, qu’est-ce qui nous rend si incrédules face à l’éventualité de meilleurs lendemains pour nous en tant que groupe ? Interrogeons-nous pour nous libérer.

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Commentaires
T
... Je prépare un post sur les idées que me suggèrent TED Global, notamment au sujet de Georges Ayittey, qui semblent intéressantes. Peut-être jeudi ? Demain, je suis au Ghana toute la journée.
F
pouvez vous vous etendre sur le mode de communication de vos suggestions a la jeunesse Ivoirienne.<br /> Ill semblerait que Guillaume Soro,Ble Goude ,Doug Saga ou un Drogba ont un tous etablis un dialogue plus fort et constant avec la psychee de la jeunesse.<br /> <br /> Vous citez bcp de personnes qui de leur vivants ont Su engage leur communaute.Quels sont les penseurs Ivoiriens voir Africains qui arrivent a occuper les pensees de la jeunesse Africaine-ivoirienne.<br /> <br /> Parlant de penseurs,strategies et development, Quelles sont vos opinions au sujet de la conference Ted Global Africa the next chapter en cours a Arusha Tanzanie ?
O
Frère Lévy,<br /> Appelle cela "querelle d'écoles" si tu veux, mais de telles discussions sont plus que jamais à souhaiter, voire à susciter en Afrique, plutôt qu'à esquiver ; surtout par des interlocuteurs sachant, comme toi, de quoi ils parlent...<br /> <br /> Le détour par le passé vise à mieux comprendre notre présent ; ce qui est une condition favorable à l'élaboration de stratégies adéquates, en vue de relever les défis de notre temps. Le fait de se reconnecter à soi-même n'est pas incompatible avec le projet d'interagir avec autrui ; bien au contraire...<br /> <br /> Dans "Aspects des castes du Mali", le sage Hampaté Bah explique que les classes d'initiation étaient septernaires au Soudan : à partir de cette information, j'ai conçu l'idée d'un cycle d'enseignement subdivisé en 7 niveaux comportant chacun 7 années. Les 3 premiers niveaux privilégient les matières générales (de 0 à 21 ans, qui serait l'âge de la majorité). Et les 4 derniers portent principalement sur les enseignements professionnalisants, dont les deux derniers consisteraient également en Formation Continue (perfectionnement, reconversions, etc.) le long du parcours professionnel de chaque citoyen. Notre passé appréhendé comme soutien ou béquille pour aborder l'avenir, et peut-être réveiller des voies/voix en nous enfouillies...<br /> <br /> Considérons maintenant les questions circonstanciées que tu soulèves :<br /> -"Les routes, les voies ferrées, les ports, les infrastructures électriques sont délabrés sur le Continent" : parce que aucune institution publique n'a jamais eu réellement pour mission de s'en occuper. Les dirigeants souvent choisis par leurs parrains étrangers n'ont pas vocation à régler ces affaires. Elaborer des programmes régionaux de grands travaux d'infrastructures, en y consacrant toutes les quantités monétaires nécessaires...<br /> <br /> <br /> -"La question des dettes extérieures et intérieures" : soit rembourser la dette extérieure grâce aux réserves de dévises siphonnées par le TPF. Soit engager des procédures en non-remboursement, car il est établi que ces dettes ont déjà été remboursées plusieurs fois, outre qu'elles ont surtout servi au développement des intérêts économiques des prêteurs en Afrique ; ce au détriment des Africains eux-mêmes. Quant à la dette intérieure, le bon usage du droit souverain de battre-monnaie permet à tout Etat d'injecter dans son économie nationale autant de quantité de sa propre monnaie qu'il juge nécessaire au bon fonctionnement de ladite économie...<br /> <br /> "-Le cours du cacao et du café qui ne cesse de hanter le planteur de Soubré; surtout avec l'introduction de matières grasses" : au lieu de brader des gisements de valeur ajoutée aux importateurs de nos matières premières, il faudrait progressivement les transformer sur place. Cela permet de mieux maîtriser les cours et surtout de tirer meilleur parti de nos ressources. Je propose donc que l'Etat construise des unités de transformation dans la région de Soubré, et qu'il diversifie la filière vers la fabrication de produits cosmétiques à base de cacao. La tendance "écolo-ethnique" cartonne actuellement, notamment les produits à base de karité, avocat, cacao, etc.<br /> <br /> <br /> -"Le paysan de Boundiali ne sachant trop que faire de son coton" : même démarche visant à la transformation locale de nos ressources, en vue d'en tirer le maximum de valeur ajoutée, c'est-à-dire d'emplois, impôts, taxes et salaires...<br /> <br /> "-Les étudiants et leurs éternelles questions de bourse, de logement, de transport...;<br /> -La question du financement des centres de recherches..." : la souveraineté monétaire pleine et entière permet d'émettre autant de quantité monétaire en monnaie nationale que ce qui est nécessaire au fonctionnement optimum de l'économie. Cela reviendrait à financer le budget national par le crédit public, de préférence aux impôts et taxes dont nos Etats voient si peu la couleur, et dont ils pourraient ainsi se passer plus aisément...
L
Salut,<br /> <br /> Ogo, ce sera ma dernière réaction dans ce débat qui a pris de véritables allures de "querelle d'écoles".<br /> <br /> Je crois que le combat qui mérite de mobiliser toutes nos énergies est de susciter une mouvance rendant la jeunesse curieuse, assoiffée de connaissances, assaillie d'interrogations, sans jamais être lassée de se remettre en question et de structurer son action. Là doivent converger toutes nos actions.<br /> <br /> Je voudrais revenir, dans cette Afrique contemporaine, sur les problèmes auxquels nous devons trouver des réponses immédiates en réalisant une sorte d'audit de l'existant.<br /> -Les routes, les voies ferrées, les ports, les infrastructures électriques sont délabrés sur le Continent;<br /> -La question des dettes extérieures et intérieures;<br /> -Le cours du cacao et du café qui ne cesse de hanter le planteur de Soubré; surtout avec l'introduction de matières grasses;<br /> -Le paysan de Boundiali ne sachant trop que faire de son coton;<br /> -Les étudiants et leurs éternelles questions de bourse, de logement, de transport...;<br /> -La question du financement des centres de recherches...<br /> <br /> Face à ces interrogations, que peut le retour au passé ancestral? A supposer même que certains se souviennent des modes d'organisation et de gestion de cette période, penses-tu, mon cher Ogo que ces données (à supposer fiables)puissent trouver des reponses adéquates à nos préoccupations de l'heure?<br /> <br /> Bien sûr qu'en termes de management, les managers du Port d'Abidjan peuvent laisser de côté la théorie des deux facteurs (Herzberg), la pyramide des besoins (Maslow) pour envisager d'autres pistes. Weiss Dimitri pense à ce sujet, d'ailleurs, qu'en management, il n'y a pas de fin de l'histoire. Mais de là à recourir à ces pistes ancestrales...<br /> <br /> Je pense que l'heure est à la quête de stratégies à même de nous rendre plus compétitifs sur le terrain de la mondialisation puisque nous ne pouvons pas nous écarter de la marche du monde pour envisager une autre forme de vie. Songeons donc à mobiliser toutes les ressources en vue de bénéficier de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), de l'initiative de la dette multilatérale (IADM).<br /> <br /> Les indicateurs standards de la financiarisation sont bien plus faibles en Afrique subsaharienne que dans les autres régions en dévéloppement. Pour inverser ces tendances, des réformes s'imposent dans nombre de domaines notamment en ce qui concerne le climat d'investissement, le commerce, le secteur financier, la consolidation des institutions.<br /> <br /> A titre d'exemple:<br /> -Climat d'investissement: dans le rapport 2006 de la Banque Mondiale "Doing Business: How to reform", qui classe 175 pays en fonction de la facilité d'y mener une activité économique, la place moyenne d'un pays de l'Afrique subsaharienne est 131è. Tous les types d'activité privée se heurtent à des obstacles dans de multiples domaines. Ainsi la création d'une entreprise nécessite 11 démarches en Af sub contre 8 en Asie du sud et requiert 2 mois contre 1 seulement en Asie du sud.<br /> -La libéralisation des échanges: s'efforcer d'abaisser les droits de douane.<br /> -Les secteurs financiers: ils se sont nettement améliorés depuis 1990.*Les banques en difficulté perpétuelle qui étaient souvent des banques d'Etat ont été assainies ou fermées. *Le respect des normes financières internationales s'est beaucoup amélioré. Pourtant, du point de vue de la financiarisation, les pays subsahariens sont très en retard par rapport aux pays en développement. Des réformes s'imposent pour échapper à la complexité des démarches administratives, à la corruption, au dédale juridique...<br /> <br /> Mon Cher ainé Ogo, une question n'a cessé de hanter les philosophes depuis Socrate: celle du meilleur régime. La reponse viendra de Rousseau: le détenteur légitime du pouvoir politique, c'est le Peuple. Depuis lors, deux organisations se sont mises en places: la démocratie répresentative et la démocratie directe; même si Habermas tente d'explorer une troisième voie, celle de le "Démocratie radicale" dans son ouvrage "Droit et Démocratie". Une chose est certaine, la question initiale a été abandonnée.<br /> <br /> Ogo, bon nombre de tes préoccupatons ont trouvé des éléments de réponse avec CA Diop que tu connais si bien! Il nous revient donc de les exploiter afin d'avancer.<br /> <br /> Notre tâche serait, ainsi, de penser le renforcement de nos institutions chargées d'appliquer les politiques économiques afin de réduire les goulets d'étranglement qui freinent la productivité. <br /> <br /> Pour clore, un programme prospectif de réformes s'impose pour susciter la stabilité macro économique, améliorer le climat des affaires, développer le secteur financier, promouvoir le commerce, renforcer les institutions budgétaires, améliorer la gouvernance afin de réaliser les OMD. Voici nos préoccupations contemporaines!!!
O
Ni historien, ni sociologue de formation. Mais passionné d'histoire de l'Afrique ancienne (anté-coloniale)...<br /> <br /> "Ogo, ce qui est fait est un projet."<br /> Oui, Levy, ce qui est fait est en effet un projet ; mais seulement du point de vue de ce qui font. Ceux-là ne sont pas les Africains...<br /> <br /> "Avoir "intérêt à proposer autre chose" n'est pas suffisant."<br /> Oh que non, malheureusement. Mais prendre toute la mesure de l'intérêt que nous avons à proposer autre chose : quel moteur! quelle attitude galvanisante! Rien à voir avec la fausse idée reçue que ce que l'on subit est inéluctable (d'aucuns vont jusqu'à considérer cela souhaitable)...<br /> <br /> "Malgré la résitance religieuse asiatique, quel modèle de développement la Chine, le Japon, la Corée du Sud...ont-ils produit?"<br /> He bien justement : vu d'ici, il semble que leur seule préoccupation soit de faire comme les Blancs, voire mieux qu'eux, dans la voie qu'eux-mêmes ont initiée. Désormais, les suicides de jeunes, les work addicted, les surménés, et autres névrosés sont plus nombreux au Japon que partout ailleurs, comme conséquences d'une vacuité, d'un mal être insidieux, en voie de propagation...<br /> <br /> "Tu veux recourir, très cher Ogo, aux "solutions mises en oeuvre par nos ancêtres". Qui s'en souviens encore?"<br /> J'ai cité quelques auteurs afrocentristes. Et t'invite à consulter l'article intitulé "afrocentrisme" de Wikipédia, une encyclopédie en ligne, où je contribue souvent...<br /> <br /> Peut-être connais-tu le véritable Ogotemmêli (à qui je rends hommage par ce pseudo.), ce vieux chasseur dogon aveugle retraité que rencontra le professeur Marcel Griaule, dans les années 1947 (sauf erreur) : "Dieu d'eau, entretien avec Ogotemmêli". Tu verrais à travers cet ouvrage, comme avec beaucoup d'autres de l'école de Griaule, que certains s'en souviennent...<br /> <br /> "Irions-nous fouiller dans ce passé ancestral qui n'a pu résister à la pénétration française, anglaise, espangnole, portugaise sur la Continent?"<br /> Comprendre plutôt que "fouiller" : pour quelles raisons les institutions et pratiques ancestrales n'ont pu résister à la pénétration coloniale? Vaste question (que je ne redoute pas du tout d'affronter)...<br /> <br /> Pêle mêle<br /> - la question des langues officielles : africaines enfin, ou sempiternellement occidentales?<br /> Je suggèrerais de retenir une seule langue occidentale dans l'enseignement public, au titre de langue internationale. Ce serait l'anglais, beaucoup plus répandu que toute autre langue. Puis, viendraient le chinois, l'indou et le Kréyol comme autres langues internationales à apprendre à l'école. Mais en premier lieu, il y aurait une langue négro-africaine, en tant que langue officielle, écrite dans une écriture négro-africaine. "La langue est la boîte noire de toute civilisation", disait alain Anselin...<br /> <br /> - L'énergie solaire comme fondement d'un nouveau modèle de développement industriel, avec une disponibilité de 5 milliards d'années. 365 jours par ans en ce qui concerne l'Afrique. Créer des centres de recherche des technologies solaires. Subventionner des programme de mise en oeuvre industrielle, dès maintenant. Il n'est évidemment pas del'intérêt des Occidentaux de financer la recherche sur une source d'énergie dont ils sont les moins pourvus, et qu'il leur serait plus ifficile d'importer que le pétrole, ou le gaz naturel par exemple...<br /> <br /> - En Afrique, la première chose que l'on offre à l'étranger, c'est soit de l'eau, soit du lait, selon les régions. Il n'y aucune nécessité à privatiser l'eau, l'énergie (et bientôt l'air?) : la collectivité pourrait se fournir à elle même, donc à chacun de ses membres, ces denrées aussi vitales. Elles ne seraient donc pas gratuites, mais collectives. Tout comme d'ailleurs la terre : dans les traditions africaines, la Terre-mère n'appartient à personne. Nous l'avons reçue des ancêtres, lesquels ont régulièrement réalisé des opérations rituelles, afin que cette terre nous accueille favorablement, et perpétue les lignées. L'appropriation privée de la terre n'est ni nécessaire, ni même plus efficace ; surtout dans une Afrique subsaharienne de 20 millions de km2 qui est moins peuplée que la Chine, avec des ressources naturelles largement plus importantes...<br /> <br /> - partage du temps de travail<br /> Dans certains villages africains, pour construire une maison, on invite une catégorie de personnes (ex. une classe d'âge avec son chef) qui aide à faire en peu de temps ce que tout seul on aurait mis très longtemps à accomplir. <br /> <br /> Le temps ainsi collectivement soustrait au travail (travaux champêtres, architecturaux, et autres gros ouvrages), permet à chaque membre de la collectivité de se consacrer à des loisirs (musique, danse, contes, etc.), à participer aux funérailles (le culte des morts étant une activité de la plus haute importance pour les Africains...), à rendre visite aux parents géographiquement éloignés. Bref, à entretenir tant de liens qui font précisément société (initiation, baptême, enterrement, sortie de deuil, etc.), et renforcent la solidarité organique, le sentiment d'appartenance à la collectivité des citoyens...<br /> <br /> - etc.
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